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Soupire Carmenta

Soupire Carmenta
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27 novembre 2008

~ Nuée Rouge

Petite chose éloignée, dorant le lobe des montagnes, lisse l'horizon sur sa ligne, contracte les ascendants bleutés de roses. Les lanières brillantes se lacent sur des coffres de remerciements ; des cubes tintent des bruits de chaleur que l'on ressent à l'éveil des aubes, comme nos pieds nus sur le parquet lourd de chêne, près d'un foyer de sang pur.   

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1 novembre 2008

~ Refonte Terreuse

[Tu te laisses en communication avec ces petits détails historiques, pour t’y dissimuler, incomprise du futur. Mais le présent te subjugue à nouveau, t’enveloppe de self-autorité et te repose sur ton asphalte initial après un court coma. Imminente fonction en marche, tes moteurs reprennent leur vie, s’alimentent d’une chimie ambiante.]

Sous la pluie tu t’ignores, plongée dans une autre marée, en corrélation avec ce qu’ils sont, eux, supposés être les espoirs - l’espoir d’un nouveau règne doux. Mais t’accaparer des autres réels n’est pas si aisés, les provocations d’incidences sont des cubes amorces de changements et de transitions violentes ; la maladie en est un sort réponse à l’effet de ce vœu.
Alors, ces yeux qui s’aventurent, se taisent dans la discrétion ; tu t’implantes doucement dans ces nouveaux plateaux, avec le fatras de pipelines qui s’agglomère toujours derrière toi, dans l’attente d’une nouvelle exploitation stable et durable. Ce que tes pluies torrentielles maintiennent est protègent, ton cristal nerveux, ne pourrait ressentir que les manifestations d’un aiment puissant de saison, les caresses,

d’un fibreux corps intelligent, sans peur. 

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Sonor ~
Leila | Like weather album, track 06.

31 octobre 2008

Le corps des faits

L'ambre a une couleur que le miel n'assume pas, comme toi et tes chimères que l'errance ne sait pas tuer. Pourtant comme une fleur d'oeuf tu te glisses hors du passé composé, tout en y laissant un oeil et quelques cailloux.
Tu commences doucement à regarder tes pas devant toi, ceux qui te croisent ont les yeux qui te regardent de haut en bas, de bas en haut, comme s'ils s'étonnaient peut être de voir ton entité, tandis que leurs cailloux sont encore dans leurs chaussures désespérées. Les autres, ceux la sont une grande gomme qui tâchent la feuille de ton horizon et l'envers des montagnes âcres d'avoir tant contenu.
Le moustique, seul et insolent, sait regarder au dela des versants.
Sur les chemins de gravité, toi et ton ombre continuez a manger le sol de vos pieds.
Rengaine, rengaine des nuits quand les draps n'entrent pas sous le froid des angoisses, quand tu te retrouves pleine de peau.
Sortir, sentir,
les yeux d'escargots se cognent aux doutes bloqués au bord des lèvres de ces autres aux regards pleins de toi.
L'âme d'homme écorché saura te prendre pierre (éternelle), glacant ton spectre de son âmeour. La voix pourtant te fera automne.
C est Jean Gabin! la voix des rails, le son éparse te saisi, te plaque sans t'attendrir ,et au petit creux de nuit te voila repartie.


Non!


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De sac et de cordes

28 octobre 2008

~ Gold Carp

Je voulais te proposer quelques mots, mais j'ai dérivé sur autre chose. J'étais partie de Miel de sapins. Les photos ont été prises à Montréal en 2005, tu peux voir les couleurs originales en cliquant sur les images. | Hier soir : L'humide, le temps, le ciel fut froid, quelques nuées de chaleur enveloppèrent les mains nues et membranes fines, elles forcirent pour survivre.

{ Miel = Haillon + Parasites + Poussière }

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25 octobre 2008

~ 4 oeils

Tu prends un autre sens au passé, pourtant si connu, si familier il y a peu, des yeux jumeaux qui s'éteignent dans l'isolement de leurs paires respectives. Dessoudées. Une couverture naturelle vous habille aujourd’hui, dans le désir du deuil, le bon sommeil pour s’éveiller à de nouvelles plaines espérées promises.

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Dans son ombre se lisent des pierres torturées, consolées, pardonnées, soignées.
Tristes et bientôt bonifiées ; pour ne rien regretter.

Tu : votre entité symbiose. Vous : vous vous êtes connus. Les temps changent, climats neufs.

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24 octobre 2008

~ L'an nouveau de Carmenta

"Je suis en besoin d'une reprise aux origines", pense t-elle, après avoir larmoyé les cendres de son souverain dessein. La poussière grise a glissé jusqu'à ses pieds, reposant dans les cavités entre chaque meta. Le mélange formé avec sa fine peau rappelle le gypse ; sa pierre d'enfance, qui appelle l'ignorance de la candide dont elle désire s'imprégner, avant de repartir.

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Puis, l'An Nouveau ~ Ces fragments viscéraux forment un nouveau paysage aux concepts étranges, jettent éclats de cerveau qui se matérialisent pour une nouvelle amorce de pierre ; le pont sur lequel tu marcheras.

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24 octobre 2008

Bonjour du bout des cils Véronika

Elle a bon dos avec ses pleurs; mais elle ne sait plus comment saluer les arbres, même les vieux Teyan du coeur de forêt aux cheveux de nuits d'humidité.
Elle se regarde comme un
voyage au milieu de son âge avec les yeux d'un cyprès qui aurait brûlé deux, trois âmes dans son malheur.
Les mots sont forts parfois, si grands qu'ils ne savent pas passer la porte blindée de notre esprit. Où sont les mots qu' expulsent l'essence, personne ne les aurait encore trouvé? Personne, avec son écran
plasma noir comme ce que devrait être la mémoire des duels.
Mange! mange et vient enfin
jouir de mon ovale, grandir du côté de l'eau et des pleurs stériles aux contrées inexplorées.

1

Elle marche encore, et ses rides de mains grandes et oranges la poussent à l'ostracisme et au mensonge. Les mains comme des branches d'arbre brûlées.
La honte mange son visage et ne sait pas commémorer son ignorance.

2

Elle lève les yeux au ciel, y laisse entrer quelques cendres: et voila quatre oeils supplémentaires, posés sur son ombre.
Carmenta regarde du coté droit:  peut être y trouvera t elle quelques escaliers menant vers des ponts moins néfastes.

3

(et pas de pourquoi)

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23 octobre 2008

~ Ouverture

Première collab :3. Au premier coup d'oeil ça faisait une belle fusion, à tel point que j'en avais oublié mon dessin d'origine ^^. Concernant le header, j'ai intégré une partie de ton dessin, tu me diras si ça te convient ; c'est toujours modifiable, on fait du provisoire pour le moment.
Edit/ Lorsque on importe des images taille réelle, elle ne peuvent excéder 800px de haut, sinon l'éditeur resize automatiquement celle-ci !

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