Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Soupire Carmenta
Soupire Carmenta
Publicité
31 octobre 2008

Le corps des faits

L'ambre a une couleur que le miel n'assume pas, comme toi et tes chimères que l'errance ne sait pas tuer. Pourtant comme une fleur d'oeuf tu te glisses hors du passé composé, tout en y laissant un oeil et quelques cailloux.
Tu commences doucement à regarder tes pas devant toi, ceux qui te croisent ont les yeux qui te regardent de haut en bas, de bas en haut, comme s'ils s'étonnaient peut être de voir ton entité, tandis que leurs cailloux sont encore dans leurs chaussures désespérées. Les autres, ceux la sont une grande gomme qui tâchent la feuille de ton horizon et l'envers des montagnes âcres d'avoir tant contenu.
Le moustique, seul et insolent, sait regarder au dela des versants.
Sur les chemins de gravité, toi et ton ombre continuez a manger le sol de vos pieds.
Rengaine, rengaine des nuits quand les draps n'entrent pas sous le froid des angoisses, quand tu te retrouves pleine de peau.
Sortir, sentir,
les yeux d'escargots se cognent aux doutes bloqués au bord des lèvres de ces autres aux regards pleins de toi.
L'âme d'homme écorché saura te prendre pierre (éternelle), glacant ton spectre de son âmeour. La voix pourtant te fera automne.
C est Jean Gabin! la voix des rails, le son éparse te saisi, te plaque sans t'attendrir ,et au petit creux de nuit te voila repartie.


Non!


2bis


De sac et de cordes

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Pas de soucis ^^. j'aime beaucoup justement, c'est un exercice que je n'avais jamais fait avant ; essayer de répondre à l'autre, et capter sa vision, comprendre la conversation. <br /> Et je relis jusqu'à pouvoir en ressortir le sens des symboles, les différentes interprétations :)
M
ce que je préfère pour l'instant, c'est écrire à la suite de tes textes! le dessin n est pas encore "naturel"...
Publicité