Le corps des faits
L'ambre a une couleur que le miel n'assume pas, comme toi et tes
chimères que l'errance ne sait pas tuer. Pourtant comme une fleur
d'oeuf tu te glisses hors du passé composé, tout en y laissant un oeil et quelques cailloux.
Tu commences doucement à
regarder tes pas devant toi, ceux qui te croisent ont les yeux qui te
regardent de haut en bas, de bas en haut, comme s'ils s'étonnaient peut
être de voir ton entité, tandis que leurs cailloux sont encore dans
leurs chaussures désespérées. Les autres, ceux la sont une grande gomme
qui tâchent la feuille de ton horizon et l'envers des montagnes âcres
d'avoir tant contenu.
Le moustique, seul et insolent, sait regarder au dela des versants.
Sur les chemins de gravité, toi et ton ombre continuez a manger le sol de vos pieds.
Rengaine, rengaine des nuits quand les draps n'entrent pas sous le froid des angoisses, quand tu te retrouves pleine de peau.
Sortir, sentir, les yeux d'escargots se cognent aux doutes bloqués au bord des lèvres de ces autres aux regards pleins de toi.
L'âme d'homme écorché saura te prendre pierre (éternelle), glacant ton spectre de son âmeour. La voix pourtant te fera automne.
C est Jean Gabin! la voix des rails, le son éparse te saisi, te plaque
sans t'attendrir ,et au petit creux de nuit te voila repartie.
Non!
De sac et de cordes